Agenda //

2023-05-19

Web-séminaire #20 (20-06-2023 à 14h): Andreas Mortensen (EPFL) & Marc Legros (CEMES)

le prochain wébinaire du GdR COnCOrD aura lieu le mardi 20 Juin 2023 à 14h00 avec les présentations suivantes :

Exposé #1: Andreas Mortensen (EPFL)
Micromechanics of oxide inclusions in iron

Exposé #2: Marc Legros (CEMES)
Essais micromécaniques MET & MEB in situ pour l’étude des effets d’irradiation dans les aciers

Pour assister à ce wébinaire il est nécessaire de se pré-inscrire jusqu’au mardi 19 Juin 12h00 au lien suivant afin de recevoir les détails de connexion:

https://us06web.zoom.us/webinar/register/WN_T-3BDuNtSzCWoNnKc4m9dw

Une fois votre inscription confirmée vous recevrez les détails de connexion.

 

******************************************************************************

******************************************************************************

Essais micromécaniques MET & MEB in situ pour l’étude des effets d’irradiation dans les
aciers.

Rachma AZIHARI, Elie PACCOU, Benoît TANGUY, Jeremy HURE, Marc LEGROS

   CEMESCNRS, Toulouse, France,

   CEA(DMN/SEMI/LCMI), Saclay, France


Comprendre le comportement mécanique d’aciers utilisés à l’intérieur des cuves des réacteurs nucléaires REP est d’autant plus important que la durée de vie des centrales est prolongée. Ces aciers sont soumis à un phénomène appelé corrosion sous contrainte assistée par irradiation (IASCC en anglais) dans lequel les paramètres de contrainte, température, pression, chimie et irradiation interviennent à la fois. En collaboration avec le CEA, nous avons entrepris de nous intéresser à la contrainte et l’irradiation à travers des essais micromécaniques pour connaitre le comportement d’un grain unique et plus
récemment de joints de grains, oxydés ou non.
L’essai retenu pour tester un grain est celui du micropilier, qui permet de mesurer une limite d’élasticité et un durcissement. Pour un joint de grain, nous avons utilisé celui de la micropoutre.
Ces deux essais comportent un certain nombre de difficultés, qui sont soit techniques, soit intrinsèques à leur géométrie. Une modélisation par éléments finis permet de contourner certains de ces écueils.

Malgré une importante quantité d’expériences, les données recueillies restent trop parcellaires et dispersées pour envisager une modélisation complète d’une pièce macroscopique. Elles apportent cependant des valeurs inédites pour des seuils de fracture d’un joint de grain oxydé et des informations importantes sur la physique de la plasticité d’un alliage irradié ou non. Notamment sur l’observation ou la suppression des effets de
taille spécifiques à cette échelle.