Le GdR Concord (COuplage méCanique Oxydation Diffusion) lance une série de web-séminaire au rythme mensuel. Le séminaire porte sur la thématique de l’intégrité de dépôts sous conditions oxydantes mais également thermomécaniques.
Animateurs: Benoit PANICAUD (ICD) et Vincent MAUREL (CdM)
Mohammed Allam (SiMAP), Impact d’un dépôt PVD de Cr sur l’oxydation haute température des aciers 316 L
(résumé et CV ci-dessous)
Exposé #1 : Mohammed Allam (SiMAP)
Impact d’un dépôt PVD de Cr sur l’oxydation haute température des aciers 316 L
La résistance à l’oxydation haute température d’un alliage métallique repose sur sa capacité à former une couche d’oxyde continue, adhérente, compacte et à croissance lente, qui le protège d’une dégradation rapide. Les oxydes SiO2, Cr2O3 et Al2O3 répondent à ces critères car ils sont thermiquement stables et caractérisés par un coefficient de diffusion de l’oxygène faible [1]. L’objectif de ce séminaire est de présenter l’apport d’une couche fine (100 nm) de Chrome déposée par PVD par pulvérisation cathodique sur la formation et la durabilité d’une couche d’oxyde protectrice sur une nuance d’acier inoxydable austénitique (316L) à un taux de 18% de Cr. L’exposé traitera l’impact du dépôt sur la chimie, la microstructure de la couche d’oxyde par la technique ACOM TEM et la tenue mécanique par bulge-blister test.
[1] Elizabeth J. Opila High Temperature Materials Corrosion Challenges for Energy Conversion Technologies, ECS Interface, 22(4), 69-73
CV
Actuellement doctorant 3eme année au sein du laboratoire SIMaP. Mes activités de recherche de thèse portent sur l’influence d’un dépôt Chrome sur la réactivité de surface à haute température d’alliages base Fe. Après un diplôme d’ingénieur de l’Université Ibn Tofaïl (Maroc), j’ai obtenu un diplôme de Master de l’Université de Lorraine en Métallurgie Avancée. Mon parcours de formation antérieur est fondé sur une base majoritairement matériaux métalliques, en passant par la résistance à l’oxydation humide, élaboration de nouveaux alliages de brasage, en allant aussi à la vérification des données thermodynamiques de certains carbures métalliques à ultra haute température (jusqu’à 3000°C).